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Trail, corrida, 10 km, semi, ultra-trail, marathon : les « Running » en ébullition (Episode 1)
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8 Avril 2016 - Pascal
Trail, corrida, 10 km, semi, ultra-trail, marathon : les « Running » en ébullition (Episode 1)

Non, les coureuses et coureurs du groupe Running de l’UACA n’étaient pas en état d’hibernation toutes ces dernières semaines. Non, ils ne sont pas restés tout ce temps les jambes inertes et les bras croisés. On aurait pu le croire, à force d’évoquer sur ce site les performances en cross ou en salle de nos athlètes, les exploits des jeunes sur piste, les belles promesses sur la marche athlétique. Et hors stade, pas de prouesses à signaler ? Oui, comme les autres, les coureuses et coureurs du Running ont couru, galopé, sprinté (au moins en vue de l’arrivée), transpiré, grimpé, dévalé, souffert mille maux, « performé », savouré le plus souvent aussi. Des Côtes-d’Armor à la Bretagne, de la Loire-Atlantique jusqu’à... la Catalogne par-delà les Pyrénées. La preuve en 6 épreuves et en 2 épisodes, images et témoignages à l’appui, où se mêlent courses de longue haleine, traces forestières, marathon sans frontière, bavantes côtières et autres morceaux de bravoure.

 

- Dimanche 28 février : 10 km Courons dans les bois à Plédran

« Pensons global, courons local » aurait pu être le slogan des 15 coureuses et coureurs du Running qui ont fait le court déplacement à Plédran, fin février, pour courir ce 10 km dans les bois. Les ingrédients de cette course nature : 2 boucles de 5 km en sous-bois, près de 500 coureurs au départ, de la boue, un air vif, une ambiance sylvestre et des sentiers sinueux. Autant dire que les appuis au sol étaient moins fermes que sur route. Glissades et bols d’air garantis. Premier de l’UACA à couper la ligne d’arrivée : Jean-Baptiste, 25e au général, qui boucle le parcours dans le bon temps de 38’37’’. Il a devancé dans l’ordre : Gaël et Patrick au coude à coude respectivement en 68e en 42’00’’ et 71e en 42’06’’, puis le duo Nathalie 196e et Emilienne 197e main dans la main ou presque en 47’45’’ et 47’46’’, plus loin on trouvait Jean-Luc 292e en 52’20’’, Vincent 304e en 53’14’’... et encore Bernard 314e, Pierre-Yves 353e, Armelle 364e, Corinne 436e en 1 h 04’28’’, Elisabeth 445e, Valérie 457e... Corinne en a encore des frissons rien que d’en parler : « J’étais gelée avant le départ, en surchauffe au 5e kilomètre. J’ai voulu faire la maligne en suivant des “animaux” plus rapides que la gazelle que je suis. J’ai failli faire un soleil au 8e kilomètre à cause d’un chien qui a traversé en dehors des clous. J’étais bien à l’arrivée, mais rapidement refroidie par mon chrono... Du coup, j’ai boudé les rafraîchissements. » Corinne s’est vite réchauffé le moral auprès des copains-copines du Running.          


Quelques photos.


Résultats.


- Dimanche 13 mars : Marathon de Barcelone

« Vamos ! Venceremos ! » aurait pu être le cri de ralliement des 7 intrépides de l’UACA qui sont allés fouler le bitume de Barcelone, la fière et ardente capitale de la Catalogne. Il y avait là, pleins d’enthousiasme et une pointe d’appréhension au cœur : Laure, Emilienne, Jean-Baptiste, Patrick, Alain, Jean-Luc et Jocelyn. Les uns venaient goûter là à leur premier marathon, les autres espéraient secrètement titiller voire battre leur record dans la cité « olympique ». Plantons sans plus attendre le décor : une distance de 42,195 km comme pour tout marathon, plus de 16 000 coureurs au départ (16 500 coureurs classés à l’arrivée), un parcours urbain, plat et réputé rapide tracé au cœur de la ville, un départ et une arrivée situés place d’Espagne, des lieux et monuments prestigieux qui défilent sous les yeux, le stade mythique du Camp Nou, les Ramblas, le Passeig de Gracia, la place de la Catalogne, la Sagrada Familia imaginée par le génial Gaudi, la colline de Montjuïc... Et noyés dans tout cela, nos 7 marathoniens de l’UACA, heureux de marteler le macadam catalan, qui ont vécu des moments forts en émotions.

Mais laissons la parole aux acteurs eux-mêmes, en commençant par Emilienne qui raconte, encore sous le charme, son aventure catalane : « Mon premier marathon... beaucoup d’interrogations. Jusqu’à présent, je n’avais fait que deux semi-marathons dans ma vie et des 10 km. Quelques jours avant le départ, nuits en pointillés, la course travaille dans la tête, excitation du voyage... Samedi 12 mars. Arrivée au retrait des dossards. Nous quittons l’escalier du métro pour rejoindre le Hall Expo Sport. Je suis impressionnée par les magnifiques monuments qui nous entourent. Nous attendons Gemma et Yohan, les Barcelonais qui ont été licenciés à l’UACA. Les choses sérieuses commencent. Avec les autres marathoniens briochins, nous faisons des photos de groupe, photos de nos dossards (nominatifs, quelle fierté !). Vers 17 heures, nous visitons Barcelone et ses monuments remarquables, la Sagrada Familia, la Casa Mila ou la Pedrera, édifice construit par Antoni Gaudi, le célèbre architecte catalan... et nous apercevons sur la route la fameuse ligne bleue, celle qui mesure au mètre près les 42,195 km du circuit. En la voyant, nous espérons courir dans le sens de la descente, car nous savons que les 3 derniers kilomètres sont en faux-plat montant... Dimanche 13 mars, le jour J. Le réveil sonne à 5 heures. Je suis tellement pressée de vivre ce marathon, que je me lève avec énormément de motivation, ça change des matins ordinaires pour aller travailler... Petit déjeuner + préparation (crèmes anti-frottements pour certains, préparation des gels energétiques pour d’autres), chacun est plus ou moins dans sa bulle. Une petite photo de groupe en tenue de combat. A 6 h 30, nous voilà partis sur 2,3 km à pied pour rejoindre le lieu de départ.

A cette heure-ci, il ne fait pas très chaud, nous attendons un peu avant de nous découvrir. Puis nos chemins se séparent : ceux qui ont pour objectif de courir le marathon sous les 3 h 45 (Laure, Jean-Baptiste, Patrick et Alain) sortent sur la gauche pour rejoindre leur sas, ceux qui prendront plus de temps sortent à droite (Emilienne, Jean-Luc et Jocelyn). Pour moi, c’est un petit pincement au cœur, j’espère que mes coéquipiers pourront boucler la course... 8 h 30, les premiers coureurs sont partis... nous partirons plus tard, les départs se font par vagues... Nous approchons du tapis de départ, qui permet de déclencher nos puces. L’ambiance est énorme, festive, le public salut les coureurs depuis les gradins et ne cesse d’encourager par des « venga ! venga ! go ! go ! ». Nous attendons notre tour sous une pluie de confettis multicolores et une musique de fête... Vers 8 h 40, nous voilà partis... 42,195 km... contente de me lancer sur une telle distance... je me dis que le chiffre est grand, que cela risque d’être long et qu’il faut donc partir prudemment sur la première moitié. Je cours pendant quelques kilomètres avec Jean-Luc... mais me sentant tellement bien, je ne respecte plus vraiment l’allure que je m’étais imposée. Je tiens comme cela durant les 24 premiers kilomètres... A partir de là, ça se gâte... les muscles des cuisses deviennent raides... je n’arrive plus à accélérer... j’alterne donc entre marche et course tout en pensant à bien m’hydrater car le soleil donne. Je pense alors aux coureurs de l’UACA qui nous suivent en direct via Internet... j’espère qu’ils ne s’inquiètent pas en voyant mon allure ralentir... A part les cuisses, tout va bien : la tête, les mollets, les pieds, aucune crampe et ravie de pouvoir faire du tourisme en courant. Je passe les

panneaux kilométriques, assez surprise d’ailleurs. Pensant être au 36e km, je passe le panneau 38e km... Je poursuis la course en faisant de mon mieux sous les encouragements des spectateurs présents tout au long du parcours. Arrivée au panneau 41e km, je me force à ne plus marcher... me voilà si près du but. Au 42e km, il me reste moins de 200 mètres... je me dis “c’était trop bien, c’est déjà fini”... et je me retiens de pleurer d’émotion. Après 4h28’ d’efforts, me voilà désormais marathonienne. A l’arrivée, je retrouve Jean-Luc... nous échangeons longuement au sujet de la course pendant nos étirements. Nous partons ensuite retrouver les copains de l’UACA. C’est là que nous apprenons que tout le groupe est arrivé au bout de son marathon. Bravo à tous ! Nous remercions l’ensemble de nos coachs, Nathalie, Denis et Frédéric, pour cette préparation et leur dévouement. Sans eux, nous n’aurions pas pu faire ces performances. Merci également à tous ceux qui nous ont supportés, portés, encouragés depuis la Bretagne pendant tout ce week-end marathon. C’était juste trop fort... et c’est ça l’esprit du groupe ! »

Comme en écho à Emilienne, Jean-Luc y va aussi de son récit... aussi long que deux marathons, comme s’il voulait confirmer l’adage « à long voyage, long discours » : « 

Dès la rentrée d’automne, quelques membres du Running de l’UACA avaient lancé l’idée de courir un marathon dans une grande ville d’Europe. D’accord, mais laquelle ? Un sondage a été lancé et c’est Barcelone qui a été choisie. Entre les problèmes de disponibilité et les blessures, ce sont finalement 7 coureurs de l’UACA qui ont pu participer à cette belle aventure. Nous pensons tous à Sarah qui était précurseur, mais une blessure l’a empêchée d’être avec nous... Dès le mois de janvier, nous avons commencé les entraînements de préparation au marathon. Nous avons alterné les sorties longues, les fractionnés de longueurs et vitesses variables. Jour du départ : nous prenons l’avion à Nantes et après quelques péripéties, nous arrivons à Barcelone. Heureux d’y être mais aussi fatigués par notre voyage... Le lendemain, direction le village du marathon pour le retrait des dossards. C’est grand, et même grandiose, il y a beaucoup de monde et en même temps ce n’est pas la cohue. De retour à l’appartement, nous partageons nos préparatifs de course : équipements, crèmes, hydratation, nutrition... A chacun ses techniques, mais on apprend toujours un tas de choses en échangeant entre nous. Le jour J est arrivé : chacun prend son petit déjeuner spécial marathon. Puis nous partons à pied vers le départ. Le temps est frais et l’échauffement nous fait du bien. Chacun va rejoindre son sas en fonction du temps estimé pour sa course. Tout est vraiment bien organisé, ce n’est jamais la pagaille malgré les 16 000 coureurs au départ. J’arrive même à discuter avec un Breton qui arbore fièrement le drapeau « Gwenn ha Du » sur son camelbak. Le premier départ est donné et il faut encore patienter quelques minutes avant le nôtre. Cette fois, c’est parti sous une pluie de confettis. Après 5 km, nous faisons le tour du stade du Barça. Impressionnant ! Que se passe-t-il ? A peine 7 km parcourus et j’ai mal à l’intérieur du pied droit. Je m’arrête pour regarder ce qui se passe à l’intérieur de ma chaussure... Eh oui, c’est bien une ampoule. Je repars... mais je cogite. Ça ne m’est jamais arrivé... Pourtant j’ai mis de la crème anti-frottements ! Je ne me vois pas faire encore 35 km avec ce mal persistant. Les kilomètres passent et aucun poste de secours à l’horizon... Ah, ça y est ! il y a un stand au km 15. Ne parlant pas espagnol, je montre mon pied à la jeune femme qui me tend deux produits : une bombe de froid et un pot de vaseline. J’applique une couche généreuse de vaseline sur mon ampoule. Je repars... tout en oubliant cette foutue ampoule. Il faut croire que le soin est efficace... L’ambiance dans les rues de Barcelone est énorme. Il y a des gens et de la musique tout le long du parcours. Les Barcelonais nous encouragent en lisant notre nom sur le dossard. Quel bel esprit, quelle générosité de leur part ! Je passe la moitié de la course et je comprends que mon chrono sera moins bon que pour mon premier marathon. Me voici au km 28 et j’aperçois Emilienne arrêtée sur le bord de la route. Que se passe-t-il ? Elle me dit qu’elle a mal aux cuisses. Il faut dire que c’est son premier marathon. J’essaie de l’encourager pour qu’elle reparte. Je suis inquiet et déçu pour elle... Je passe le “mur” des 30 km et me dis que le chemin est encore long. Nous arrivons sur le bord de mer, le paysage est magnifique, il fait oublier les difficultés de la course pendant quelques kilomètres. Fini le front de mer, direction le centre-ville... et là, il faut remonter la pente. Que c’est difficile d’aborder une côte, si faible soit-elle, après 38 km de course. La foule des spectateurs grossit de plus en plus, on entend au loin la sono de l’arrivée. Courage, on y est presque ! J’aimerais bien accélérer un peu, mais c’est mission impossible. Et voilà enfin la ligne d’arrivée. Le bonheur d’avoir pu terminer ma course m’envahit... que c’est bon ! Je retrouve Emilienne qui arrive également. Que je suis content de la voir ! C’est le bonheur complet pour l’équipe Running de l’UACA, tout le monde a terminé sa course, dont deux novices du marathon et un qui avait abandonné lors de sa première expérience. Les 7 du marathon de Barcelone adressent un grand merci à tout le club, aux coachs et aux runners qui nous ont supportés tout au long de cette aventure. Au retour, le lendemain, j’avais la démarche d’un canard et l’agilité d’un dinosaure. Mais ça, c’est une autre histoire... » 

Ouf ! Il est temps de reprendre notre souffle et d’annoncer les performances de nos 7 Catalans de l’UACA, parmi les 16 504 coureurs classés, sur ce Marathon de Barcelone. Les temps officiels : Jean-Baptiste en 3h16’30’’ (2149e), Laure en 3h20’26’’ (2580e), Patrick en 3h21’40’’ (2715e), Alain en 3h39’58’’ (5757e), Jean-Luc en 4h21’57’’ (12694e), Emilienne en 4h28’39’’ (13486e) et Jocelyn en 4h44’14’’ (14744e).


Muchas felicidades !  


Les résultats.


Quelques photos.


- Samedi 19 mars : 10 km et 22 km Trail Chambre des métiers à Ploufragan

Après le grand envol catalan, un saut de puce à Ploufragan pour les 6 coureurs de l’UACA qui ont répondu présent à l’invitation de l’AL Ploufragan, section de l’UACA, grande organisatrice de cette compétition labellisée « Trail ». Deux parcours proposés, le 10 km du Labyrinthe et le 22 km des Chaos du Gouët, 242 coureuses et coureurs au départ (172 en 2015), de folles cavalcades, un fort parfum de bonne humeur tant chez les participants que chez les bénévoles organisateurs. Le palmarès de l’UACA : sur le 10 km, la 3e place de Paul Corbel le Junior pistard et crossman en 37’26’’ (1er en Juniors), suivi des coureuses du Running Marianne en 53’40’’ (82e et 4e en Seniors femmes), Fanny en 55’44’’ (99e), Karen en 1h01’16’’ (127e) et Corinne en 1h05’32’’ (141e) ; sur le 22 km, saluons le soliste Samuel en 2h06’50’’ (63e). Bravo à eux !


Résutats.


Quelques photos


La suite au prochain épisode...      




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